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Chanson populaire, chanson de lutte (2ème moitié du XX° siècle)

Publié le 15 mai 2017 Mis à jour le 11 décembre 2019
le 22 mai 2017
9h30-17h00
Maison de la recherche, salle D30

1ere journée d'étude sur la chanson de lutte.

Responsable scientifique : Margherita Orsino.


Cette première journée d’étude sur la chanson de lutte a été l’occasion de travailler avec des collègues de l'UT2J qui s’intéressent aux cultures populaires et en même temps d’inviter des spécialistes extérieurs comme Stéphane Hirschi (théoricien de la cantologie), Perle Abbrugiati et Walter Zidarc.
Après ce premier volet, nous avons ressenti le besoin d’approfondir le lien entre ce média de masse et la culture subalterne, voire la contreculture ; nous sommes partis des origines : la chanson « canaille » est un genre qui existe depuis plus d’un siècle (chants de prison, chants des bas-fonds) et nous nous sommes interrogés sur la question de la censure en chanson.




Programme


- Jean-Pierre Zubiate (Université Toulouse-Jean Jaurès)
L’oeuvre enregistrée de Jean-Roger Caussimon : la chanson libertaire et l’audience confidentielle.

- Cécile Prévost-Thomas (Université Sorbonne Nouvelle)
Mai 68 en chansons : héritages et filiations.

- Margherita Orsino et Antonella Capra (Université Toulouse-Jean Jaurès)
Les intellectuels et la chanson aux alentours de Mai 68 en Italie, de Pier Paolo Pasolini à Dario Fo.

- Perle Abbrugiati (Université Aix-Marseille)
Francesco Guccini : les détournements de figures littéraires, délégation de discours engagés.

- Walter Zidaric (Université Nantes)
Chanson de « lutte » pour le progrès des moeurs de la société italienne post 68 : le cas de Renato Zero.

- Stéphane Hirschi (Université Valenciennes) 
Le paradoxe de la lutte politique en chanson : lutte frontale ou décalée ; entre Julien Clerc, Gainsbourg, Lavilliers et Stromae.

- Emmanuelle Guerrero et Marc Gruas (Université Toulouse-Jean Jaurès)
L’été fut chaud en 1975 dans l’Alentejo : chanson engagée et réforme agraire au Portugal.