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Ernani : la figure du proscrit au XIXe siècle en Europe.
17ème journée d'étude organisée en partenariat avec le Théâtre du Capitole.
Dès les premières heures du Romantisme, surgit un personnage d’un genre fort apprécié et taillé pour la force lyrique de l’opéra romantique : le proscrit. Un héros d’un nouveau type, un condamné, un banni, un être renié par la société, un hors-la-loi qui tient déjà sa revanche : être tout le contraire d’un hors-la-vie.
Son bannissement révèle l’existence d’un monde à la périphérie de la civilisation, qui n’attend que son action de bandit pour renverser l’ordre de l’univers. Le méchant devient le gentil. Il est notre « lion, superbe et généreux ». Il est fureur. Il fait fureur.
Mis au ban pour un crime parfois non avéré, il exprime colère et ressentiment à l’égard d’une société qui le dégoûte par sa médiocrité et qui le fascine tout autant, ne serait-ce qu’à travers la bien-aimée qu’il adore et qui demeure de l’autre côté de la barrière, prisonnière. Il est une force qui va. Sa violence est mortifère, elle est aussi passionnelle. Il aime à la démesure le cœur de celle qui voudrait le sauver et la main de celui qui cherche à le tuer.
Les chercheurs réunis dans le cadre de la 17e journée d’étude organisée par l’Institut IRPALL en collaboration avec le Théâtre du Capitole présenteront plusieurs figures de proscrits, tantôt réelles tantôt fantasmées, issues de pays différents, dont certaines ont connu les feux de la rampe d’une scène d’opéra ou de théâtre.
www.theatreducapitole.fr