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Verdi dans les années 1860 : un compositeur ouvert à l’international
Publié le 29 avril 2020 – Mis à jour le 16 octobre 2020
le 11 mai 2021 Théâtre du Capitole, salle du Grand Foyer ou en visioconférence
30ème journée d'étude organisée en partenariat avec le Théâtre du Capitole dans le cadre du programme « Convention Opéra ».
Le contexte de la genèse et de la création de la Forza del destino offre l’occasion de mesurer, au début des années 1860, l’ouverture à l’international du travail d’un artiste italien, désormais à la carrière bien établie : ouverture géographique, musicale, littéraire et théâtrale.
La Forza del destino s’inspire d’une pièce du dramaturge espagnol Ángel de Saavedra, elle-même puisant dans le premier épisode de la trilogie théâtrale allemande de Schiller, Le camp de Wallenstein, argument un temps envisagé comme possible adaptation en opéra par Verdi. L’opéra est une commande du Théâtre Impérial de Saint-Pétersbourg qui invitera à cette occasion Verdi à diriger en personne les répétitions sur place. Le voyage conduit le compositeur italien à quitter le soleil latin pour des climats plus froids, avec son stock de pâtes dans les valises, si l’on prête foi à la légende !
Soucieux de garantir le plus grand succès à sa nouvelle œuvre lyrique, Verdi abat toutes les cartes de son art : les clichés des airs italiens, la puissance des coups de théâtre, la vitalité dramatique des scènes de couleur locale et le luxe spectaculaire inspiré du Grand Opéra français. Schiller, Shakespeare, Hugo, Meyerbeer et Donizetti apparaissent en filigrane tout au long de la soirée. Un tressage de grandes figures du monde de la scène européenne que les chercheurs conviés par l’IRPALL en collaboration avec le Théâtre du Capitole vont révéler dans sa richesse pluridisciplinaire.
La Forza del destino s’inspire d’une pièce du dramaturge espagnol Ángel de Saavedra, elle-même puisant dans le premier épisode de la trilogie théâtrale allemande de Schiller, Le camp de Wallenstein, argument un temps envisagé comme possible adaptation en opéra par Verdi. L’opéra est une commande du Théâtre Impérial de Saint-Pétersbourg qui invitera à cette occasion Verdi à diriger en personne les répétitions sur place. Le voyage conduit le compositeur italien à quitter le soleil latin pour des climats plus froids, avec son stock de pâtes dans les valises, si l’on prête foi à la légende !
Soucieux de garantir le plus grand succès à sa nouvelle œuvre lyrique, Verdi abat toutes les cartes de son art : les clichés des airs italiens, la puissance des coups de théâtre, la vitalité dramatique des scènes de couleur locale et le luxe spectaculaire inspiré du Grand Opéra français. Schiller, Shakespeare, Hugo, Meyerbeer et Donizetti apparaissent en filigrane tout au long de la soirée. Un tressage de grandes figures du monde de la scène européenne que les chercheurs conviés par l’IRPALL en collaboration avec le Théâtre du Capitole vont révéler dans sa richesse pluridisciplinaire.
Partenaires :
Théâtre du Capitole
www.theatreducapitole.fr
www.theatreducapitole.fr
Contact :
Christine Calvet, Institut IRPALL : - christine.calvet@univ-tlse2.fr